L'Enfer éolien par celles et ceux qui le "vivent" au quotidien



Tout au long de ce blog, nous vous proposerons de temps à autre, des témoignages de simples citoyens qui "vivent" à proximité d'une zone industrielle d'éoliennes au quotidien.
Aujourd'hui, le témoignage d'Hubert installé sur les hauteurs de Saint Julien-Chapteuil (43).

Installé dans une jolie petite maison qu’il retape sur les hauteurs de Saint Julien-Chapteuil ,depuis juin 2010 il entend des bruits bizarres qui le gène dans sa vie, jusqu’à lui créer une impossibilité de dormir plusieurs jours par semaine. Il cherche l’origine de ce son grave, répétitif qui le conduit au parc éolien de Freycenet. Lui qui était pro-éolien, se retrouve aujourd’hui à bout de force à cause de ces sons de basses dont il est une des rares personnes à avoir la capacité auditive pour les percevoir jusqu’à 20 km. Son cas est-il trop isolé pour être pris en considération ? À la préfecture de Haute Loire, à la DDT, à l’agence régionale de santé, si on l’a écouté, aucune mesure concrète n’a été prise pour réfléchir avec les exploitants du site de production d’énergie éolienne à une solution pour stopper ces nuisances. Le journal d’Hubert permet pourtant de vérifier à l’heure près quand le bruit devient insupportable, et donc de faire des corrélations avec une puissance, le sens du vent, que sais-je…



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Extraits de son journal
Éoliennes de Freycenet (43) : relevé des nuisances de juin 2010 à octobre 2011…

Dimanche 11 juillet 2010
« Je ne dors pas (encore ce bruit). Cette nuit-là, je décide d’identifier la source de ce bruit qui m’empêche de dormir et qui est extrêmement irritant. Je n’ai jamais entendu ça de toute ma vie, c’est très spécial, ça « rentre dans la tête ». On dirait que « l’air vibre », qu’il y a une « pression dans l’air ». Je pense à une ventilation, un truc électrique qui tournerait, mais très puissant. Je sors donc à pied explorer mon petit hameau, à la recherche d’une maison avec un bloc d’air conditionné qui serait à l’extérieur. Rien. Je prends alors la voiture pour aller à St Julien-Chapteuil : une usine, peut-être ? que j’irai voir lundi pour leur dire que leur truc fait un bruit insupportable. Dans la nuit, qui est claire, je fais le tour complet de tous les bâtiments, à la recherche d’un bloc de ventilation, d’un truc de ce genre. Le bruit est partout mais ne vient d’aucun bâtiment en particulier. Je m’aperçois vite, que dans la voiture, la vibration est beaucoup plus forte que dehors. Je me mets alors à « pister » le bruit en me fiant au bruit dans la voiture arrêtée, moteur éteint. Mais j’entends aussi très bien ce bruit de dehors, c’est incroyable. Ça commence à me paraître complètement dingue, ce truc.(..) je prends une route que je n’ai pas encore essayée : la petite route qui va à la Pradette. Le bruit est très fort je ne comprends pas: il n’y a RIEN par là, c’est pas possible.

C’est sur cette route que j’ai trouvé. J’étais sorti une fois de plus de la voiture, dans le « silence » de la nuit, silence rempli de ce bruit incroyable. J’ai regardé dans la direction d’où semblait venir le bruit. Jamais il n’avait été aussi fort. Quand j’ai compris, je me suis dit que je n’avais pas fini de ne pas dormir. Car là, derrière Bigorre, il y a ces grandes éoliennes qu’ils ont installées récemment.

Je suis rentré chez moi le moral dans les chaussettes : car comment lutter contre ces machines énormes ? Et j’ai commencé à noter plus régulièrement sur mon calepin les moments où ces vibrations m’empêchaient de m’endormir, ou me réveillaient, ou m’énervaient pendant la journée.



Nuit du vendredi 13 au samedi 14 août 2010
Puis : « Je ne dors pas. Le bruit est intenable. Je me lève à 06h30. Pas fermé l’œil. Je ne peux pas continuer comme ça.

Du mercredi 25 août au vendredi 3 septembre
Je ne suis pas chez moi. Je suis dans l’Aveyron. Aucun « bruit d’éolienne » là-bas. Je dors toutes les nuits. Quel soulagement !

Du dimanche 05 au lundi 06 septembre 2010
« Bruit très fort : pas dormi, pas couché. »
Je vais quand même à Clermont (boulot, c’est la rentrée, je reprends le travail).


Mercredi 15 septembre 2010
J’ai pris RV médecin à cause problème de sommeil dû aux éoliennes. Je ne peux pas continuer comme ça. Il me prescrit des cachets. J’achète aussi des bouchons en mousse à la pharmacie.

Nuit du samedi 23 au dimanche 24 octobre 2010
« Bruit. Petit arrêt vers 02/03 h (du matin). Reprise après. »

Lundi 25 octobre
L’ostéopathe tente un massage de la tête (pour les éoliennes). Je passe aussi chez le médecin pour prendre un mot de sa part pour l’ORL que je vais aller voir jeudi.

Jeudi 28 octobre
Docteur M., ORL au Puy. Tests auditifs. Il me dit : « Vous avez d’excellentes oreilles, on paierait pour en avoir des comme ça à votre âge. » Et il écrit simplement : « RAS » pour mes oreilles. Et c’est tout ? Oui, c’est tout.

Nuit du mercredi 03 au jeudi 04 novembre 2010
« Ce soir : éoliennes infernales. À 23h25 : encore plus fort. Je ne peux pas dormir. Me relève. Nuit blanche. Le matin : « Bruit INSUPPORTABLE Et l’après-midi : « Bruit : je vais devenir FOU. »

Mercredi 22 décembre 2010
Vers 20h, j’appelle mon pote Suisse, je devais aller passer Noël chez eux. Je n’y vais pas. Je ne veux pas rouler dans cet état. Je commence à accumuler un manque de sommeil inquiétant, de fond.

Dimanche 16 janvier 2011
« Couché 05h du matin dimanche, levé 15h44. » « Le bruit est là ». Une amie passe me voir. Elle me dit que chez moi, dans la maison, elle « ressent comme une pression de l’air ». Elle décrit le phénomène dans les mêmes termes que moi au début.

Nuit du jeudi 03 mars au vendredi 04 mars 2011
« Je suis debout. Trop de bruit. Nuit blanche.
« Wouf….Wouf…..Wouf…. Ce n’est pas un bruit. C’est plutôt des coups de pression acoustique, réguliers et modulés à la fois. Ce son a des hyper basses, il est insidieux, insistant, exaspérant. Quant aux MMMM…….MMMMMMM….MMM… etc. », ce bruit-là est pour moi aussi fort que des coups de cornes de brume ou de sirène de bateau, de vrais beuglements qui me rendent carrément « fou ». Tous ces bruits pénètrent à tour de rôle partout dans la maison, passent à travers tout et font mal dans la tête. Ils ne vous lâchent pas. L’impression d’être «envahi » est terrible. Quand il y a un vide à la télé, les « MMMM….MMMMMM…. » me surprennent et ça me fait un « coup au cœur ». Il est maintenant 03 heures du matin,je n’ose pas éteindre la télé et aller me coucher. Dans le silence, ce bruit est pire. Impossible d’y échapper.


Jeudi 14 avril 2011
Je suis allé chez Audika me faire faire des empreintes des oreilles pour les bouchons qu’une amie audioprothésiste va me faire. Le professeur Dumon, de Béziers, qu’elle a appelé pour moi, lui a dit qu’il connaissait le problème des basses fréquences émises par les éoliennes et qu’il n’y avait pas grand-chose à faire, mais qu’on pouvait toujours essayer les bouchons.

Nuit du dimanche 01 au lundi 02 mai
« À 03h05 du matin, ça commence : MMMMMM……MMMMMMM….MMMM…. etc. » « Les bouchons n’arrêtent pas le bruit. »

Lundi 16 mai 2011
De midi à 14 heures, bruit très fort. Je note : « ça fait MAL dans la tête! » Je ne peux pas me concentrer , je ne peux pas travailler, je ne fais rien.

Nuit du mercredi 29 au jeudi 30 juin
J’essaye de ne pas devenir fou. Mais je m’aperçois que je serais incapable en ce moment de simplement lire. Impossible de me concentrer. Le bruit est là, partout.

Il vient me chercher, envahit tout l’espace. Mon espace. Est-ce bien normal ? légal, je veux dire ?
Quatre jours + nuits de suite : Je suis fatigué, ces éoliennes me tuent.

En juillet, la nuit, j’ai pu dormir 23 nuits. Un record depuis juin 2010.

Ils ont peut-être changé quelque chose ? Ils s’en sont aperçus des nuisances sonores de leurs éoliennes ? De toute façon, même comme en juillet, c’est pas tenable. Une nuit sur 3 à pas dormir ? Au hasard ? Sans compter les matins, les jours, avec ce bruit dangereux et entêté ?

Le phénomène a été étudié et reconnu par un tas de scientifiques, de médecins, à travers le monde. Un tas de gens vivent ce que je vis, en France et dans d’autres pays. Ils témoignent de leurs vies foutues. Mais on est minoritaires. Éparpillés. Jamais assez nombreux au même endroit. La loi est celle de la majorité, la grosse moyenne des gens qui n’entendent pas.

Tous les jours j’ai sous les yeux ce coin magnifique où j’habite. INTERDIT désormais par des éoliennes. Ce monde est complètement fou.

Faut que je parle aux gens qui font fonctionner ces éoliennes. J’ai fini par trouver, sur Internet, qu’il s’agissait d’EDF Energies Nouvelles. Service public ?… Bonjour l’info à EDF Le Puy-en-Velay, je les avais appelés le 25 mai. ‘C’est pas EDF…’, qu’ils m’avaient dit. »


Jeudi 22 septembre

Nuit à Brives : Un espoir s’envole : celui de trouver un endroit pour dormir dans un rayon de 20 kilomètres autour de chez moi : pas possible, ces machines arrosent TOUT le pays.

Dimanche 02 octobre
Le cauchemar a repris. je suis désespéré, comme chaque fois que ça reprend après une période de silence.

02 novembre 2011
Je m’effondre. Je suis désormais incapable de travailler. Depuis un moment, des taches noires apparaissent dans mon champ de vision. De plus en plus souvent, je perds l’équilibre dans mon escalier. Depuis quelques temps, les vibrations me font physiquement mal à l’oreille.

Si ce sont des infra sons, alors ce sont des ondes de mort et elles arrosent tout le pays. Et si ce ne sont pas des infra sons, ça ne change rien pour moi : des ondes d’éoliennes, quelles qu’elles soient, me détruisent à petit feu depuis 15 mois maintenant. Qui détruisent-elles d’autres et depuis combien de temps ? Quels êtres humains, y compris ceux qui « n’entendent pas » ? Quels animaux ?
Ces éoliennes géantes sont de la FOLIE.


Nuit du samedi 17 au dimanche 18 décembre 2011
Le bruit me réveille la nuit, avec un début de fièvre. Je ne sais plus quand, pas noté. Je reste au lit, trop crevé. Je cherche à reposer le cerveau en appuyant ma tête sur un doigt qui bouche l’oreille droite.
Ne pas entendre, même 10 minutes, fait toujours du bien. Je somnole ensuite.

Dimanche matin, le bruit me réveille : je dormais, donc. Je continue de rester au lit, je m’accroche, je veux me reposer, mais je ne dors plus.
À 10h, j’en ai marre du bruit, je me lève, pas la peine d’essayer de dormir, l’esprit ne peut pas se reposer.
A 11h, dimanche matin, les MMMMMMM…….MMMMMMM…..MMMMMM… continuent toutes les 5 secondes, très régulièrement. Ça rend fou.


Je n’ai finalement pas bien dormi, et, encore une fois (ça arrive très souvent depuis quelques temps), avec dans la nuit un réveil lent, « émergeant », où je me suis retrouvé avec de la fièvre, mais légère cette fois-ci (et je suis resté au lit, trop sommeil). Parfois, je me retrouve, lorsque des « MMMM…MMMM… » plus forts me réveillent, complètement trempé.

J’ai l’impression qu’avec un bruit moyen je suis lentement tiré, extirpé de mon sommeil et ma fièvre est alors faible à moyenne. Je me rappelle en revanche que, avec un bruit plus fort, la fièvre peut être très violente (je suis alors carrément trempé, en nage, comme on dit), et le réveil est beaucoup plus rapide, intempestif. Dans ces cas-là, le bruit étant insupportable (je ne tente pas de rester couché), la fièvre violente passe en une seconde dès que je suis debout. Drôle de fièvre.


Dans ces cas de fièvres qui précédent, pendant que je dors encore, le bruit qui finit par me réveiller, c’est comme si mon esprit, luttant contre le bruit pour me maintenir en sommeil, se mettait à déconner complètement, ne sachant plus quoi faire pour repousser l’agression (les oreilles restent en effet actives pendant le sommeil). Agression forte, réveil rapide avec fièvre forte, agression faible, réveil lent avec début de fièvre douce ? Peut-être, qu’est-ce que j’en sais, moi ? Je constate, j’essaie de comprendre.

J’en avais parlé à Sarah Laurie (médecin australienne qui étudie le syndrome éolien), et elle m’avait répondu : (Le 13/12/2011, en réponse à mon mail du jour-même)


Je traduis:
« Hubert, je pense que ce qui arrive, c’est que dans les profondeurs du cerveau, il [l'esprit, "the mind", dont je lui parlais] est stimulé par les basses fréquences/infrasons, via le système vestibulaire, comme Nina [Pierpont, USA] l’a discuté, et peut-être aussi via un autre mécanisme, mais il ne fait aucun doute que le système nerveux sympathique de lutte/fuite du corps est activé de tout un tas de manières par l’exposition aux éoliennes, et qu’il augmente aussi l’hormone du stress, la cortisol. Une élévation chronique de cortisol n’est pas bonne pour la santé. »


Je lui avais aussi dit que j’oubliais de plus en plus souvent des choses simples qu’on venait de me dire (comme oublier dans les 20 minutes d’aller chercher le père de J., ou pour les courses, ou même que je ne pouvais plus ni lire ni me concentrer sur mon travail depuis deux mois). Voici ce qu’elle m’avait répondu :

Je traduis :
« Hubert, un grand nombre de personnes [victimes des effets des éoliennes] vivent des choses comme ça. Je commence à penser qu’il y a un processus de dommages cérébraux chroniques aigus qui se développe, étant donné que le schéma est très similaire (déficits cognitifs et de mémoire) à celui qui est reporté également dans les schémas de dommages cérébraux aigus. Les capacités cérébrales reviennent largement avec la cessation de l’exposition [aux éoliennes], mais certaines personnes ont des problèmes de mémoire à long terme et leur résolution peut prendre du temps (au moins des mois si on a subi une exposition prolongée.) »


Quant à Calvin Luther Martin, l’associé du Dr. Nina Pierpont, il m’a clairement dit qu’il fallait que je parte vite de chez moi (extrait de son long mail) :

(Le 06/12/2011, en réponse à mon mail du 04/12/2011)


« Cher Monsieur de Bonneville,

Nous vous remercions de votre note gracieuse. Et merci pour vos aimables paroles. Je vous réponds au nom de Nina. Elle est médecin (en zone rurale) et croule sous les visites. Vous comprenez, j’en suis sûr. J’ai imprimé votre mail et Nina le lira ce soir au retour de sa tournée de visites à ses patients. Si elle a quoi que ce soit à ajouter à ce que je vais dire ci-dessous, elle vous écrira. […]
Il n’y a aucun remède à votre Syndrome éolien, sauf de partir de chez vous. Il n’existe aucun médicament que vous pourriez prendre; il n’y a pas de « bouchons sur mesure » pour les oreilles. Soit vous déménagez, soit l’opérateur arrête ses éoliennes. Comme ça, ça ne risque pas d’arriver, il faut que vous partiez de chez vous.

Quelques choses que vous devez savoir : vous allez vous trouver de plus en plus « sensibilisé » aux infrasons avec le temps. Oui, les effets sur vous vont empirer, je suis désolé de le dire. En plus, il est probable que allez avoir des problèmes cognitifs tôt ou tard. »

La bonne nouvelle est que les effets sont réversibles – pense-t-on. Les déficits cognitifs prennent plus de temps à se réparer. Il y a, cependant, la possibilité que les infrasons affectent votre cœur.
L’hypertension est devenue un problème parmi certaines victimes du syndrome éolien [WTS : Wind Turbine Syndrome"], à Falmouth (Massachusetts, USA) et ailleurs en Amérique du Nord et à l’étranger. Le Docteur Sarah Laurie, médecin ["de campagne"] en Australie, étudie les effets cardiaques des éoliennes, ne vous gênez pas pour correspondre avec elle (je l’ai mise en copie de ce mail).

Je prends la liberté de partager ma réponse (et votre mail) avec un certain nombre de personnes qui, je pense, ont besoin d’entendre votre témoignage. Robert Rand est un acousticien américain qui s’est spécialisé dans les infrasons émis par les éoliennes. Le Dr Helen Parker est une psychologue clinique qui porte un intérêt particulier aux effets comportementaux dus aux éoliennes.

Le Professeur Elizabeth Wheatley est une spécialiste qui mène actuellement une recherche sur les personnes atteintes du syndrome éolien. Lilli Green (Massachussetts) est une avocate connue qui se bat contre les éoliennes placées trop près des gens – comme le sont Sheila Bowen (Massachusetts), Sherri Lange (Canada), Eric Bibler (Connecticut), and Barbara Durkin (Massachusetts).

Vous avez raison, on reçoit effectivement d’innombrables lettres comme la vôtre. De partout dans le monde. Dès que j’aurai fini d’écrire ce mail, je répondrai à un tas d’autres qui sont comme le vôtre. Je ne peux pas dire à quel point Nina et moi-même sommes inquiets – bon Dieu, pas que Nina et moi, mais chaque personne à qui j’ai mis ce mail en copie – face à des témoignages comme le vôtre. Si ça peut être d’une quelconque consolation, sachez que nous partageons votre souffrance et votre colère.

Il y a quelque chose que vous pouvez faire pour aider les victimes comme vous. Vous pouvez m’autoriser à poster votre témoignage sur notre site internet. Il faut que les gens entendent ce que vous subissez. C’est le meilleur moyen de combattre cette horreur : des témoignages comme le vôtre. C’est ce qu’on fait : on raconte ce que les gens vivent. Est-ce que vous nous permettez de diffuser votre témoignage sur notre site ? Et si vous pouviez m’envoyer des photos numériques de vous (le visage, c’est mieux) et de votre environnement, de votre maison, et des éoliennes, ce sera encore mieux.


Blessings on you,
Calvin Luther Martin, PhD »



Calvin et Sarah m’ont envoyé beaucoup de documents depuis. Aux États-Unis et en Australie, ils sont très avancés dans l’étude des dégâts des éoliennes sur les gens.

Sur le site de Nina Pierpont (http://www.windturbinesyndrome.com), à la rubrique « Current News Articles », on trouve des centaines de témoignages du monde entier (en anglais). Calvin vient de me dire qu’il allait mettre le mien. On dit tous la même chose, et pratiquement dans les mêmes termes. Un tas de gens ont dû déménager, la mort dans l’âme et dans la colère. Certaines personnes, comme moi, ne peuvent plus vivre chez eux alors qu’ils sont à plus de 10 km d’éoliennes qu’ils ne voient pas… Les autres, là-haut, dans ma montagne défigurée, sont à 7 ou 8 km…

Sarah Laurie, en Australie, a mené une enquête officielle pour le Sénat Australien destinée à recueillir des témoignages sur les nuisances des éoliennes géantes. Son étude a donné lieu cet été à des recommandations du Sénat Australien sur l’implantation de ces éoliennes, l’une de ces recommandations étant : pas d’éoliennes à moins de 10 kilomètres de toute habitation humaine…

C’est l’avis aussi d’un grand nombre de médecins australiens qui ont soutenu ce rapport (http://www.windturbinesyndrome.com/news/2011/physician-calls-for-10-km-setbacks-australia).
Sarah Laurie : http://waubrafoundation.com.au)


L’acousticien américain Robert Rand (http://www.windturbinesyndrome.com/news/2011/we-experienced-nausea-headache-vertigo-inability-to-concentrate-testifies-acoustician-maine) démolit toute la propagande des lobbies industriels, des corps médicaux institué« en retard » et des politiques sur les effets des infrasons ou extrêmes graves des éoliennes géantes. Ce n’est pas le seul.

Sarah Laurie m’a envoyé l’étude du Docteur Alec N. Salt, du département d’otolaryngologie de la Washington University School of Medicine de Saint Louis, Missouri, USA (laboratoire de recherche sur les fluides de la cochlée), qui pense, lui, que les infrasons émis par les éoliennes géantes pourraient affecter tous les gens qui les reçoivent, qu’ils entendent ou non, qu’ils aient conscience de symptômes ou non.
(http://www.windturbinesyndrome.com/news/2010/wind-turbines-are-hazardous-to-human-health)
On parle là de milliers de gens, car les infrasons/extrême graves se propagent sur des distances énormes.

Je le sais, moi, je les entends à Brives-Charensac, à 17 km à vol d’oiseau (visibles de Brives-Charensac en droite ligne, elles arrosent tout le bassin depuis là-haut, et de l’autre côté aussi, côté plateau du Mézenc).

Quant aux « mesures de bruit » effectuées par les opérateurs, elles sont incomplètes.


Au 20 décembre 2011
Je sais que je ne dormirai probablement pas cette nuit non plus, ni les suivantes, tant que je m’obstinerai, non mais quel culot, à habiter CHEZ MOI. Ce n’est pas du pessimisme, c’est statistique : depuis juin 2010, ma vie est foutue, et c’est de pire en pire. Je sais que ces ondes continueront de m’empêcher de dormir, de me dégrader le cerveau, de m’interdire de même travailler, BON SANG !
C’est l’enfer. Mais, pour l’instant, JE NE SAIS PAS OU ALLER pour me mettre à l’abri.


À l’abri de dégâts cognitifs déjà présents, et de quoi d’autre ? Problèmes cardiaques ? Sarah Laurie m’a mis en garde. Développement d’acouphènes à vie ? La rémanence affecte les gens exposés trop longtemps (comme moi). Ils partent de chez eux avec des acouphènes à vie… Heureusement, je n’ai pas d’acouphènes. Pas encore. Quand ces putains de machines ne tournent pas, je n’entends RIEN.

Et que dire de la vie « normale » ? Un souvenir… Ma vie est foutue, léthargique, noire, envahie jours et nuits par ce bruit destructeur, artificiel et mortel, auquel s’ajoute le manque chronique de sommeil, une torture lente et sûre, qui EMPÊCHE, qui CASSE, qui JOUE avec vous, n’importe quand, tout le temps.
Calvin Martin et Sarah Laurie m’ont dit ce qui allait m’arriver plusieurs mois APRÈS mes propres observations, que je notais depuis des mois sans comprendre ce qui m’arrivait. Calvin m’a même averti qu’il allait m’arriver des choses… qui m’étaient déjà arrivées. Ils m’ont juste confirmé que ce qui m’arrivait arrivait à des milliers de gens sur la planète, de la même manière.

Je le vois bien maintenant, avec ces centaines de témoignages qui viennent de partout : États-Unis, Australie, Canada, Allemagne, Danemark, Italie, Espagne, France…

Ne pas me croire, moi, d’accord, ça donne l’occasion à ceux qui ne me croient pas de mesurer leur degré d’humanité…, leur hypocrisie ou leur capacité à surtout rester, une fois informés, ignorants un peu plus longtemps, mais des milliers de gens qui disent la même chose ?


COMMENT PEUT-ON NIER CETTE ÉVIDENCE ????
Ce n’est pas ce que j’ai lu qui a créé le problème : ce sont 17 mois d’attaque permanente de vibrations débiles de basses fréquences artificielles destructrices qui entrent jour et nuit chez moi et dans ma tête par des oreilles qui vont très bien, merci, et qu’il n’est pas possible d’arrêter ; des ondes qui entrent aussi CHEZ VOUS, à 20 km à la ronde autour de ces éoliennes, même si vous ne les entendez pas ; ce sont ces opérateurs cupides et sans scrupules dont la propagande mensongère a vicieusement berné des élus locaux naïfs et désinformés attirés par quelques milliers d’euros, des euros qui ne sont pas « verts », comme eux ou d’autres aiment ou se forcent à le croire, mais des euros SALES, DESTRUCTEURS et MEURTRIERS ; des euros, qui, soit dit en passant, sont nos euros, vos euros, car ces gens-là, les opérateurs, font leurs petites affaires avec de l’argent public ! Cet argent, des sommes énormes, leur sert à très bien gagner LEUR vie, et, accessoirement, à en détruire quelques autres au passage – mais de ça, ils n’ont strictement rien à faire, du moment que le fric rentre dans leur poche, tout ça sous le déguisement « d’énergie verte ».

Toute personne démolie par ces extrêmes basses fréquences d’éoliennes géantes, et, hélas, je ne suis, et ne serai, pas longtemps le seul à en être gravement affecté, appellerait cette énergie-là ÉNERGIE NOIRE.


NOIRE comme la vie qu’elle vous fait mener, NOIRE comme les perspectives de vie normale qu’elle détruit, NOIRE comme le moral que ces ondes de mort vous casse lentement et sûrement au fil des jours et des nuits, NOIRE enfin comme l’ignorance crasse des crétins qui, après avoir été informés, continuent de croire que planter ces engins de mort partout fera reculer le nucléaire !!!!! C’est sûr que des « primaires« , les partis politiques n’en manquent pas… ; et que dire de ces « Autorités » qui, du haut de leur dédain costard-cravaté ne daignent même pas répondre à ceux qui souffrent de leurs décisions irresponsables – du moment qu’ils dorment bien, eux, où est le problème ?, et qui se mettent eux-mêmes en situation de complicité coupable, car ils savent, et, pire, de faute grave, en négligeant un problème de SANTÉ HUMAINE, bon sang !
Bon, je suis énervé. Ils font peut-être quelque chose.
Mais moi, mon champ de vie se rétrécit de jour en jour, vous comprenez ?

17 mois que je ne sais pas si je vais dormir la nuit qui vient (en fait, je peux dormir, quoi ? une nuit sur quatre, une nuit sur cinq ?, et, parfois, miracle, tenez-vous bien : les gentilles éoliennes me permettent de dormir plusieurs nuits de suite, c’est pas sympa, ça ?!!) ;


17 mois que la CAUSE, les éoliennes, renforce LES CONSÉQUENCES qu’elles provoquent : perte d’énergie, incapacité de me concentrer, de lire, de travailler, écrasement du moral, disparition de toute perspective de pouvoir vivre chez moi, irritabilité (vous avez vu), maux de crâne TERRIBLES, et quoi d’autre ?

17 mois que ces ondes me modifie le cerveau, putain !!!!

Merci à tous les autres, au courageux, intelligent et réellement humain magazine Strada la vie d’ici, aux amis qui ne me prennent pas pour un fou ou pour quelqu’un qui se crée lui-même ses problèmes, comme, par exemple, les gens qui vivent près des aéroports : il est bien évident que ces gens-là créent eux-mêmes le bruit des avions, allons, soyons sérieux, tout ça, c’est dans la tête !

Merci aux membres des associations avec lesquels je commence à être en contact, tout près d’ici, plus loin, et encore plus loin (God bless you, Nina, Calvin and Sarah!).

Merci à vous tous, vraiment.
Je ne peux que vous souhaiter une chose, mes amis : n’entendez jamais ces éoliennes.
(Parfois, je l’avoue, je n’ai pas cette bonne pensée pour tout le monde…)

Hubert de Bonneville




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