La transition énergétique est un leurre !


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La transition énergétique est officiellement le moyen de contrer le réchauffement climatique. En réalité : son seul but est de camoufler la gigantesque corruption financière qui prévaut en matière d’énergies renouvelables.

Arnaud Casalis / Praticien du conseil en organisation et en finances / le 01/10


Présentée comme une contribution déterminante au « sauvetage de la planète » tout en générant de substantielles économies, la transition énergétique a bien sûr toutes les raisons d’attirer à elle les faveurs du public et de susciter l’engouement. L’analyse de la réalité conduit à des constats qui s’éloignent pourtant dramatiquement de cette vérité officielle. Sur fond de fiscalité publique, avec une taxe dédiée de 6,2 milliards d’euros en 2014 (la CSPE : contribution au service public de l’électricité) le thème de la transition énergétique n’est finalement que la dissimulation d’une grande corruption financière et institutionnalisée.

Les débuts de l’écologie vertueuse


Depuis des décennies, la France n’a cessé de mettre en place un dispositif législatif et réglementaire de plus en plus élaboré de protection de l’environnement : réduction des pollutions, limitation des nuisances, progrès de la sécurité publique et amélioration du cadre de vie. De grandes lois ont été promulguées pour protéger l’air, la faune, la flore, les paysages, les littoraux, les montagnes, les monuments historiques, et tant d’autres… Nous en avons vu progressivement le bénéfice : pays à la qualité de vie remarquable, la France est devenue la première destination touristique et un des pays du monde le plus faiblement pollué et le moins émetteur de gaz à effet de serre. Dont acte.

Vint alors le discours sur le réchauffement climatique. C’est alors que surgit, sous la pression de mouvements politiques minoritaires, une pression en faveur des énergies renouvelables. Ces dernières, disait-on, conduiraient nécessairement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Fort de cet argument, jamais démontré, un lobbying intense a fait valoir comme règle l’obligation pour les États européens d’atteindre une production électrique à hauteur d’au moins 20 % d’énergie renouvelable. Des avantages financiers considérables ont été arrachés au législateur en faveur de promoteurs, dans des conditions toujours obscures, faites de collusion entre des personnalités politiques, des investisseurs (dont, à l’étranger des réseaux notoirement mafieux), des industriels étrangers (les constructeurs danois, allemands et espagnols d’éoliennes notamment) et des groupuscules dits « verts ».


Le passage à l’acte du démantèlement écologique


Aux frais du contribuable et du consommateur, la France s’est progressivement couverte, par des dispositions fiscales, tarifaires et législatives privilégiées (au sens vrai du terme : loi faite pour des intérêts privés) de panneaux solaires et d’éoliennes, massacrant progressivement les acquis écologiques et environnementaux de trente ans d’efforts. Rien ne résistant à ces intérêts privés, la France se couvre aujourd’hui d’aérogénérateurs industriels. Adieu donc littoraux, montagnes, campagnes, sites remarquables. C’est la destruction programmée d’un patrimoine collectif ancestral et la négation de trente ans d’efforts consentis par tous pour protéger l’environnement.




Premier pays ayant opté pour les énergies renouvelables en substitution (partielle) du nucléaire, l’Allemagne est aussi le premier pollueur d’Europe. Une éolienne terrestre ne produisant qu’à 20 % de son temps, il faut 80 % d’énergie fossile pour suppléer les carences du soleil ou du vent. Loin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, le recours massif aux énergies fossiles accélère le réchauffement climatique ! C’est le contraire de l’objectif initial.
La transition énergétique au service de la grande corruption financière



Suivant l’Allemagne dans l’erreur, minée par le lobbying financier et les pratiques électoralistes, la France s’engage à fond dans le mauvais exemple. Malgré un contresens écologique sans précédent et largement avéré, malgré un coût faramineux (doublement du coût de l’électricité à échéance de 10 ans, dégradation de plusieurs milliards d’euros annuels du déficit de l’État), malgré une contribution désastreuse au potentiel économique du pays par le coût porté par la collectivité et malgré les atteintes à l’emploi de plusieurs secteurs économiques (du tourisme notamment), le gouvernement accélère ce processus de destruction massive dans la négation de la réalité et dans le refus d’un débat public éclairé. Les cris d’alertes récents du Sirasco (Service d’information, de recherche et d’analyse de la criminalité organisée) et du SCPC (Service Central de prévention de la corruption) dénoncent pourtant les dérives majeures de la corruption dans ces filières.



Il s’avère donc que le thème de la « transition énergétique », dévoyé de ses objectifs fondamentaux et vidé de sa substance, est en passe d’être réduit à un simple slogan utilisé au seul service d’intérêts financiers sans rapport avec l’écologie. Elle appelle tous les citoyens et écologistes soucieux de la préservation de l’environnement à dénoncer cette tromperie et à s’engager dans le combat contre les intérêts de promoteurs et de politiciens dévoyés pour faire prévaloir une analyse rationnelle et éclairée des préoccupations énergétiques et environnementales qui déterminent notre avenir collectif.
En avant toute




nmnj

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