Les éoliennes victimes de la délinquance rurale

Ludovic Grangeon Les Experts 21-05-2015

On compte près de 800 parcs éoliens en France.



Rave partie à Fayl Billot: Point de repère: les 9 éoliennes le long de la RN19. Au carrefour de la Rose des vents, prendre la direction de Pierrefaîtes. Première éolienne sur votre gauche, vous êtes arrivez.
Un phénomène nouveau est apparu ces dernières années. Les éoliennes sont des sites repérables facilement qui servent de plus en plus souvent à des concentrations de marginaux et à des "rave parties". Les forces de police et de gendarmerie restent pour le moment dépassées par ce phénomène qui ne lasse pas d’inquiéter pour 3 raisons très surprenantes :



Les sites éoliens ne sont pas gardés et restent dangereux


Alors que des textes précis et contraignants les classent en « ICPE », c’est-à-dire en installations industrielles à risque, n’importe qui peut aller se promener au pied des éoliennes qui ne sont pas gardées et sans consignes affichées au public. On peut être surpris que les autorités n’exercent pas un contrôle plus rigoureux et n’exigent pas au moins une présence constante sur place. La plupart du temps, ce sont des centres d’appel installés à bas coût à l’étranger qui exercent une vague télésurveillance. On reste sceptique devant les fameuses « créations d’emplois » . La plupart des fabricants d’éoliennes prescrivent dans leur notice l’interdiction absolue d’approcher d’un rayon à moins de 400 m des éoliennes, soit 800 m pour une seule éolienne, et notamment pour les enfants de moins de 6 ans, comme le stipule par exemple la très officielle brochure Vestas 2007-06-29 pour un modèle répandu, le V90. La zone de dangerosité est donc de plusieurs kilomètres carrés pour une installation éolienne sans surveillance.



Les sites éoliens déserts attirent les marginaux


On assiste de plus en plus des concentrations de marginaux aux abords des sites éoliens. Comme les éoliennes sont repérables de très loin, jusqu’à 60 km, les marginaux savent que l’endroit sera désert, sans surveillance, et s’y rendent. Ils en profitent pour y camper, s’exposant en même temps à des fréquences basses qu’ils n’entendent pas mais qui vont atteindre leurs organes internes. Ils repèrent souvent des maisons vides abandonnées en proximité des installations éoliennes et les squattent. Ce sont des bases autant intéressantes pour les nouvelles bandes spécialistes des hold up en milieu rural, plus faciles du fait d’une protection moins efficace qu’en ville, ou même du dépeçage de bétail dans les champs ou encore du vol d’engins agricoles.


Les trafics de stupéfiants sont dans le vent


Des rave parties sont désormais courantes aux alentours des sites éoliens. Ces concentrations attirent sur la France entière et au-delà. Leurs organisateurs sont très bien organisés et disposent souvent de moyens sophistiqués supérieurs à ceux des forces de l’ordre avec transmissions, repérages, localisation des barrages en temps réel et même interception des communications des forces de l’ordre. Les petits maires qui pensaient faire l’affaire du siècle en accueillant des éoliennes dépensent en nettoyage trois fois les maigres recettes annuelles des loyers perçus et de la partie des taxes qui leur revient. Comme ces sites sont déserts, ils deviennent des endroits idéaux pour procéder à de véritables foires et marchés en plein air d’approvisionnement et d’échanges de produits stupéfiants en très grosse quantité.


Vous avez dit développement durable ???


Commentaire: C'est vraiment la «ville» à la campagne: Pas de boulot,Zones industrielles,pollution,squatteurs,deals de schite,raves parties,délinquance, etc. Notre jeunesse va pouvoir rester alors? Et on dit merci qui?



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