2016, année du retournement

par PH
jeudi 14 janvier 2016,


2015 fût une grande année de désinformation, cachant les vraies évolutions du monde énergétique
Les médias ont insisté sur plusieurs impostures: La possibilité de descendre à 50% de production nucléaire dans la production électrique en France, le déploiement du solaire et de l’éolien, les difficultés d’Aréva, l’accord de la COP 21

En fait la décennie 2005-2015 marque les limites du couple éolien-photovoltaïque. Il faut reconnaître que les industriels de ces secteurs, ont de plus de plus en plus de mal à trouver des surfaces pour déployer leurs moyens de production. L’éolovoltaïque croît donc à un rythme ridicule La France se trouve donc dans la situation paradoxale où aucun ingénieur ne serait capable de réaliser les objectifs d’une loi que le Parlement a votée , confirmant ainsi l’innumérisme des élus.

Même, dans les pays où les situations sont plus favorables, l’éolovoltatïque montre ses limites: On installe des puissances ridicules dans le désert d’Atacama, au Maroc lorsqu’on inaugure 0,5 GW solaire à Ourzazate, on ouvre sous silence 0,7 GW de centrale à charbon à Safi. En Californie, le parc solaire d’Ivanpah, modèle de solaire à concentration, ne réalise même pas ses objectifs Ce qu’on peut considérer comme son extension dans le sud tunisien démontre aussi la démesure de l’investissement physique nécessaire.

L’agitation autour de l’accord de la COP 21 aurait donc été une vaste fumisterie, ne traitant sérieusement ni les sujets énergétiques, ni les menaces de surpopulation ; si quatre climatologues n’étaient pas venu réaffirmer que seul le déploiement du nucléaire pouvait sauver le climat.

2016 révèle, en fait, l’avenir radieux du nucléaire

Fukushima a démontré qu’un accident nucléaire sur une ancienne centrale se gérait comme l’avait prévu ceux qui avaient envisagé le déploiement du nucléaire, c’est à dire par une évacuation sans conséquence sanitaire pour la population.

Les ressources en uranium ont été réévaluées et on peut donc estimer que le monde a quatre fois les ressources en uranium nécessaires pour sortir des énergies fossiles, sans prendre en compte l’uranium de l’eau de mer. Son extraction a d’ailleurs fait l’objet de progrès sensibles, rendant la ressources accessible.

On envisage des durées de vie de 80 ans pour les réacteurs américains et fin 2015 le surgénérateur BN 800 a été connecté au réseau électrique russe, alors que se prolonge toujours l’usage du BN 600. Depuis Phénix et Superphénix, les surgénérateurs affirment de nouveau leur maturité industrielle.

2016 laisse entrevoir la vraie transition énergétique

Le grand tournant de 2016 est la possibilité d’électrifier les transports terrestres. Plusieurs systèmes de stockage électrochimiques conjugués à la longévité des voitures électriques ont atteint des performances suffisantes, à un point tel qu’ils pourraient se passer de subventions pour leur lancement, en envisageant des financements adaptés.

Pierre-René Bauquis avait envisagé plusieurs années de transition énergétique douloureuse entre 2016 et 2022 puis « un âge d’or du pétrole » lorsque son prix rejoindrait celui de ses substituants ; on peut envisager aujourd’hui qu’il se stabilise en dessous de 100 $ le baril, car c’est le coût d’usage des alternatives et aussi celui d’extraction des pétroles non conventionnels. Les chimistes ont donc réagi très rapidement à l’alerte donnée par des géologues comme Jean Laherrère, Pierre-René Bauquis et Bernard Durand. Il faut donc saluer la clairvoyance des seconds et le travail des premiers.





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