04/11/2016
Commentaire: En 1907, alors ministre des Finances de Clemenceau, ledit Caillaux lâcha cette petite perle : « Faîtes payer les pauvres ! Bien sûr, les riches ont la capacité de supporter des impôts bien plus lourds, mais les pauvres sont tellement plus nombreux ». Un constat d’une logique absolument implacable. On doit d’ailleurs tous beaucoup à ce cher Caillaux, puisqu’il fut l’un des instigateurs de l’impôt sur le revenu.
Les éoliennes représentaient 3,9 % de la production électrique française en 2015.
On ne peut ouvrir un journal, regarder une émission, sans que le symbole des énergies renouvelables soit illustré par une vieille éolienne à hélice. Et pourtant, il s’agit de la technologie la plus ringarde dans le paysage des énergies renouvelables, y compris dans l’éolien.
Le syndicat de l’éolien regorge d’avocats
d’affaires, de fiscalistes et de banquiers qui exploitent depuis des
années la rente exorbitante que les ménages français leur servent.
Le
vent et le soleil sont gratuits et ces réseaux mystérieux d’influence
ont réussi à faire payer deux fois le prix du nucléaire pour disposer
de ce bien commun… alors qu’il devrait permettre au contraire de baisser
sensiblement le coût de l’énergie… Bizarre ? Non ?
Et pourtant, cette rente était destinée à
leur permettre d’investir dans de nouvelles technologies plus
performantes. Ils n’en ont rien fait et empochent tout simplement la
mise. C’est pourquoi le dicton « prendre l’argent des pauvres pour le
donner aux riches » ne s’est jamais si bien appliqué qu’à l’éolien en
France et ailleurs. Il existe en Espagne ou au Portugal des milliers de
familles ruinées par les énergies renouvelables alors que les plaquettes
publicitaires vantaient encore récemment l’exemple de ces pays, y
compris de la part de certaines administrations restées naïves à ce
sujet.
Il existe aujourd’hui différents procédés
industriels fiables d’énergies renouvelables, capables de délivrer les
mêmes performances que le nucléaire, toute l’année, avec des rejets
carbone proches de zéro, et avec des puissances bien supérieures à
celles du solaire ou de l’éolien. Bien plus, ces procédés permettent
aussi de gérer les déchets. En Allemagne, de multiples exemples de
trigénération à catalyse comme Munich, Moosburg, Leonberg, Bad berka
fonctionnent sur des milliers d’heures, et desservent avec fiabilité des
usines, des hôpitaux, des bâtiments publics, des logements.
L’Angleterre
est maintenant pourvue d’éoliennes urbaines silencieuses dont
l’électricité ne se perd pas dans des kilomètres de réseaux. Pourquoi
le silence est-il entretenu autour de ces procédés fiables ? Parce
qu’ils tuent la poule aux œufs d’or. Le consommateur est
aujourd’hui condamné à la double peine : d’une part payer la mauvaise
gestion d’EDF par des surcoûts financiers, d’autre part assurer une
rente aux spéculateurs de l’éolien dont les émissaires hantent en
permanence les couloirs et les alcôves des parlementaires. Enfin ces
procédés actuels créent de véritables emplois locaux, alors que les
parcs solaires et éoliens sont des déserts.
Le parc éolien français est saturé
Bien
pire, construire de nouvelles éoliennes en France devient un non sens
technologique et financier pour la raison suivante : Les statistiques
officielles de France énergie éolienne et de RTE confirment que les
éoliennes ne peuvent tourner plus que l’équivalent de 90 jours par an
par rapport à leur puissance. Même si on construisait autant
d’éoliennes que la consommation des Français, soit 25 fois plus
qu’aujourd’hui, on ne couvrirait pourtant que 20% de cette consommation.
Plus on construit d’éoliennes, plus il faut construire de centrales
pour les 80% du temps restant. Si on pousse cet exemple, construire plus
d’éoliennes revient à multiplier par cinq les centrales gaz et charbon
car le nucléaire n’a pas la souplesse nécessaire pour arrêter et
démarrer selon le vent.
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