Le poêle à bois, sauveur du réseau électrique

par PH 
mercredi 21 septembre 2016,

Le problème du continent européen est une saisonnalité marquée de la demande d’énergie. Le continent se trouvant aux plus hautes latitudes des pays industrialisés, il pâtit d’un faible apport solaire en hiver, conjuguée à forte demande en chaleur. Cette demande peut être exarcerbée lors d’hivers rigoureux.


La démesure et l’hybridation
La solution prônée par les mouvements antinucléaires comme négaWatt ou l’ADEME est une isolation extrême, impossible à réaliser économiquement, globalement de l’ordre de 600 à 1000 milliards d’euros alors que l’investissement raisonnable est limité à 300 milliards d’euros, puis de mobiliser toute la biomasse pour le chauffage et la régulation du système électrique. Cette solution est impossible s’il faut réserver de la biomasse pour le transport aérien. L’utilisation rationnelle de la biomasse en cogénération se limitera à quelques gigawatts électriques.
Au contraire les partisans du nucléaire, ont de leur côté joué la carte de l’hybridation. EDF proposait des tarifs EJPP lorsque la législation le permettait et Henri Prévôt est partisan de chauffer l’eau des chaudières par des résistances électriques pendant les heures creuses.

Dans un monde sans énergie fossile

Le chauffage électrique direct s’éclipsera devant les pompes à chaleur utilisant le CO2 comme fluide frigogène. Le problème des hivers rigoureux perdure, la demande électrique peut devenir très élevée une dizaine de jours par an et dans ces conditions climatiques la production éolovoltaïque est négligeable, si ce n’est nulle. Il est déraisonnable de maintenir des système de production de plusieurs euros d’investissement par watt ; en effet les poêles à bois présentent eux des coûts ridicules de l’ordre de la fraction d’euro par watt thermique. Le coût global serait de 40 milliards d’euros pour une centaine de gigawatts thermiques.

Réciproquement économiser la biomasse
Si les poêle à bois doivent se généraliser dans les logements chauffés à l’électricité, les logements chauffés à la biomasse doivent eux économiser cette ressource limitée. En demi-saison lorsque la demande électrique est modérée, le rendement des systèmes pompes à chaleur air-air est excellent.

Conclusion

Seul le couplage de l’électricité nucléaire et de la biomasse peut nous permettre de sortir des énergies fossiles.


php

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