L’Europe de plus en plus dépendante du gaz russe

par Charles Sannat

Commentaire : avec la réduction du nucléaire à 50% et l'essor des ENR (Pv et éolien), ça sent bon le gaz norvégien et... russe, non?

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Bon, il faut dire que les Russes, qui sont de très bons commerçants, ont eu la grande intelligence d’envoyer une vague de froid russe sur l’Europe de l’Ouest pour vraisemblablement nous forcer à acheter du gaz russe aussi, pour engraisser le Kremlin. Je pense que c’est certainement un coup de Poutine aidé par ses sbires du KGB !!

La vague de froid glacial qui s’est abattue sur le Vieux Continent a poussé les pays européens à se procurer des quantités records de gaz. Un accord a été conclu sur une livraison de GNL de la péninsule russe de Iamal au Royaume-Uni. Sputnik s’en est entretenu avec Justin Dargin, expert en questions énergétiques à l’Université d’Oxford.
Malgré toutes les déclarations que fait Bruxelles ces dix dernières années sur sa recherche de moyens pour diversifier ses importations énergétiques, on constate que l’Europe achète de plus en plus de gaz à la Russie, a déclaré Justin Dargin à Sputnik.
Il a indiqué que les États-Unis souhaitaient augmenter leurs exportations énergétiques à travers le monde, en évinçant notamment les fournisseurs traditionnels de l’Europe.
« Les exportations énergétiques américaines vers l’Europe sont évidemment possibles, mais il serait inutile de s’attendre à ce qu’à moyen terme, les États-Unis puissent se substituer à la Russie en qualité de fournisseur essentiel de gaz, vu le prix, la souplesse et la fiabilité des importations de gaz naturel russe », a expliqué l’universitaire.
Et de rappeler que les livraisons de gaz russe constituaient à présent environ un tiers de toute la consommation de ce combustible en Europe.
Qui plus est, du fait d’une brusque flambée des prix sur la côte américaine provoquée par des intempéries, les États-Unis achètent eux-mêmes du gaz à la Russie. À cette occasion, l’interlocuteur de Sputnik a évoqué l’envoi, au début de l’année en cours, d’un méthanier avec du GNL russe à Boston et ce, malgré les sanctions antirusses.
M. Dargin a relevé que les sanctions américaines ne se répercutaient forcément pas sur les importations de gaz russe.
« Les sanctions américaines visent avant tout à dresser des obstacles pour l’industrie russe du gaz et du pétrole notamment en matière de transfert de technologies d’extraction de gaz non-traditionnelle et de raffinage du pétrole », a précisé l’expert.

Somme toute, les observateurs internationaux sont unanimes à reconnaître que les pays d’Europe dépendent de plus en plus de la Russie pour satisfaire leurs besoins énergétiques.

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